Penny Paulley, section locale 1000A

Épicerie chez Heidi (Votre Épicier indépendant)
Petrolia (Ontario)

La vie de Penny Paulley est un mélange de plaisir, de travail et de bénévolat. S’il n’en tenait qu’à elle, sa vie serait même encore plus remplie qu’elle ne l’est déjà, mais, comme elle le dit elle-même : « Il n’y a tout simplement pas assez d’heures dans la journée. »                

Au téléphone, de chez elle à Petrolia, petite ville de 5 200 habitants près de Sarnia, la consœur Paulley ajoute : « C’est excitant, ce qu’on me demande de faire, mais je serais contente aussi de rester pour toujours sur mon petit lopin de terre. Moi, je suis du genre pantouflard et j’aime promener mon chien. » L’un de ses passe-temps préférés, c’est de jouer aux cartes en buvant du cappuccino glacé avec une amie.

Tout en élevant seule sa fille Alyssa, actuellement adolescente, la consœur Paulley occupait jusqu’à récemment deux emplois à la fois, soit ceux de coiffeuse styliste et de gérante adjointe aux produits alimentaires de l’épicerie chez Heidi, franchise de Your Independant Grocer, ou YIG (Votre Épicier Indépendant). Parmi les succès qu’elle attribue à sa participation aux activités syndicales, précisons qu’elle s’est acheté une maison elle-même, justement à la suite d’un atelier sur les finances tenu par le Réseau de la condition féminine de la section locale 1000A des TUAC.

« Sans le syndicat, je ne serais certainement pas devenue ce que je suis maintenant », affirme-t-elle. « La formation et les chances qu’on m’a offertes m’ont donné de l’assurance et la capacité d’être heureuse tout en étant moi-même et de mener la vie que je désirais. »

Brian Reid a fait sa connaissance il y a environ huit ans, à l’époque où, en tant que permanent syndical, il s’occupait du magasin où travaillait la consœur Paulley. Voici ce qu’il en dit : « Penny est une personne à l’intelligence vive et elle est très brillante. Elle apprend vite et elle assimile l’information rapidement. » Le confrère Reid est aujourd’hui directeur de la division YIG et Valumart de la section locale.

Selon le confrère Reid, il n’y a pas que les connaissances et le savoir-faire qui fassent d’elle un atout précieux pour les membres du syndicat; l’ardeur avec laquelle elle fait du bénévolat et agit comme militante compte également.

« Elle est très aimable et très populaire », dit-il encore. « Le mouvement syndical, elle y croit vraiment. Elle s’offre chaque fois qu’il y a quelque chose à faire. Une fois qu’elle est lancée, rien ne l’arrête. »

La consœur Paulley, qui ne se voit pas du tout comme une « grenouille de bénitier, mais une personne spirituelle », précise ainsi sa pensée : « J’estime qu’il faut donner pour recevoir. Si ce que vous envoyez dans l’univers est positif, alors vous recevrez des choses positives. Ça ne sert à rien que de se plaindre. »

Elle conclut en disant : « On a intérêt à faire sa part. C’est de l’intérieur que vient le changement. »

Justement, pour faire sa part, elle la fait. D’abord, elle est déléguée syndicale chez Heidi depuis qu’elle a commencé à y travailler, il y a neuf ans. Auparavant, elle avait assumé le même rôle à la section locale 206 au restaurant Swiss Chalet, à Sarnia. De plus, elle a déjà fait un mandat de quatre ans comme représentante à temps partiel de la division des entreprises franchisées du sud-ouest de la section locale 1000A et elle en est à son deuxième mandat comme présidente.

Elle croit ardemment à l’éducation et suit autant de cours, offerts par le syndicat, que son horaire le lui permet. Elle est formatrice en milieu syndical et a été représentante formée en matière de santé et sécurité au travail auprès de la section locale 206. Pendant la période de sept mois lors de laquelle elle était recruteure syndicale à la section locale 1000A, elle a agi à titre de conférencière aux écoles secondaires dans le cadre du programme Parlons de syndicats des TUAC Canada.  Depuis plusieurs années, elle organise la participation des employés du magasin où elle travaille en vue du défilé de la fête du Travail à Toronto. Elle prévoit aussi se mettre au programme d’éducation et de formation en ligne des TUAC Canada, c’est-à-dire le webCampus.

Même si elle est à ce point occupée (ou, plutôt, peut-être pour cette raison), il est important pour la consœur Paulley de ne pas manquer sa leçon hebdomadaire de yoga. Voilà bien une activité enracinante et méditative qui convient tout à fait naturellement à une personne qui est reconnaissante de tout ce qu’il y a de bien dans la vie et qui consacre une grande partie de ses forces à aider les autres à avoir également le bonheur d’en profiter.