La main-d’œuvre de demain

La section locale 500 des TUAC Canada s’emploie actuellement à établir des relations durables avec de futurs membres en contribuant à diriger une activité se faisant grâce aux efforts conjugués du CFACQ (Centre de formation de l’alimentation et du commerce du Québec), de la ville de Montréal et de la Commission scolaire de Montréal. Le point central de cette collaboration est un nouveau programme qui constitue une réussite, celui-ci consistant à accroître les compétences des jeunes travailleuses et travailleurs tout en favorisant la préservation de l’avenir du secteur de l’alimentation au détail du Québec.

Le programme est fondé sur un nouveau cours du CFACQ donnant aux élèves du secondaire une passerelle qui leur permettra de faire partie de la main-d’œuvre et l’occasion d’acquérir des aptitudes qui les prépareront à travailler dans l’un des domaines du monde du travail à la croissance la plus rapide, c’est-à-dire le secteur des services en général et, en particulier, l’alimentation au détail.

À chaque étape du programme, il est prévu que les étudiantes et les étudiants acquièrent des compétences pratiques. L’admission au programme les amène justement à rédiger un curriculum vitæ et à faire l’expérience du processus de l’entrevue. Une fois qu’on les a admis, on leur offre des cours ayant pour but de leur apprendre à communiquer efficacement, à faire du service à la clientèle, à planifier leur emploi du temps et à effectuer des tâches se rapportant à des rayons précis de l’épicerie ou du supermarché. C’est en passant trois semaines à travailler dans un vrai magasin, en dehors des heures de cours à l’école, qu’ils font tout cet apprentissage. Comme on l’a constaté, il en résulte un très grand succès puisque la participante ou le participant se voit souvent offrir un emploi à temps partiel après avoir terminé son stage en milieu de travail.

« Il y a beaucoup de jeunes qui ne voient pas à quel point il peut être intéressant de travailler dans l’alimentation », souligne le président de la section locale 500 Antonio Filato. « Il existe tellement de services offrant de nombreux débouchés dans une épicerie. Si nous voulons que ce secteur, qui constitue l’une de nos industries principales, conserve toute sa force, nous devons trouver des moyens efficaces d’attirer la jeunesse et d’éviter de perdre celles et ceux qui, demain, feront partie de la main-d’œuvre et seront membres des TUAC Canada. »