Les négociations avec des bannières de Loblaw au Québec s’enveniment

Le président Filato (3e personne à partir de la droite)
avec les négociateurs et membres des comités de négociation

Cette année, il n’y a pas que les températures qui montent en juillet au Québec; c’est également le cas de la tension qui règne dans les négociations avec les chaînes de supermarchés Provigo et Maxi, toutes deux filiales des Compagnies Loblaw.

Tandis que 30 000 employés d’épiceries affichant des bannières de Loblaw en Ontario sont déjà en position de grève à la suite d’un vote à majorité écrasante de 97 % en sa faveur, les membres travaillant à 11 magasins Maxi et Provigo à Montréal et dans ses environs, au Québec, viennent également de décider d’un arrêt de travail. Dans huit de ces cas, on a actuellement recours à la médiation sous la supervision du ministère du Travail. Si la situation ne s’améliore pas, 19 autres magasins se joindront au mouvement avant la fin de l’année.

Les relations de travail se sont tellement détériorées que, depuis deux ans, le nombre de griefs formulés monte en flèche. En raison des présentes circonstances, le président de la section locale 500 des TUAC Canada Antonio Filato a rencontré les négociateurs des 11 comités de négociation le 5 juillet afin d’établir une stratégie pour les prochains mois.

« Les relations que nous avons avec cette entreprise sont plus mauvaises que jamais », déclare le confrère Filato.

« Par le passé, on pouvait résoudre toute mésentente en discutant à la table de négociation. Maintenant, l’entreprise ayant apparemment oublié comment le processus fonctionne, nous n’avons d’autre choix que d’aviser tout en adoptant de nouvelles stratégies », ajoute-t-il.

 

Vol. X, no 28 • le 19 juillet 2010