Le Sommet sur la croissance montre que la syndicalisation n’a pas encore atteint son apogée

 

 


Le programme Un syndicat, une voix des TUAC – qui est la création des délégués du sixième congrès international des TUAC en 2008 – a fait un important pas en avant la semaine dernière à Toronto avec la tenue du premier Sommet sur la croissance des TUAC Canada, auquel ont participé plus de 160 syndicalistes et dirigeants syndicaux des TUAC Canada provenant de partout au pays.

 

Se déroulant du 14 au 17 mars, le Sommet a permis de mettre en place les fondations d’une vigoureuse culture de syndicalisation qui permettra aux TUAC Canada d’améliorer la vie des travailleurs et des travailleuses pendant des années à venir. Plusieurs exposés présentés au Sommet traitaient des tendances actuelles qui peuvent avoir une incidence sur nos membres et des initiatives de croissance mises de l’avant par notre syndicat. Par ailleurs, plusieurs séances ont permis aux participants de partager leurs idées et leurs expériences quant aux mesures nécessaires pour syndiquer plus efficacement les travailleurs et les travailleuses

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Louis Bolduc - TUAC Canada

au 21e siècle.

En ouverture du Sommet, le président international des TUAC Joe Hansen a remercié et félicité les membres des TUAC Canada pour leur engagement inébranlable envers le programme Un syndicat, une voix. Dans le cadre de cette initiative, le syndicat s’engage à doubler ses effectifs d’ici 2018 – une cible unanimement approuvée par les délégués présents au congrès de Montréal il y a deux ans.

Reconnaissant la nature ambitieuse de la cible de croissance de 2018, le confrère Hansen a affirmé devant le groupe de syndicalistes enthousiastes que pour obtenir de grands résultats, il faut avoir de grands objectifs, et que les TUAC doivent voir grand pour que notre organisation continue d’avoir un impact significatif sur la vie des travailleurs et des travailleuses dans les années et les décennies à venir. Il a aussi souligné sa foi indéfectible dans les membres canadiens et leur capacité de « montrer la voie », servant de modèles pour le syndicat par leur excellence en matière de militantisme et de recrutement.

Les personnes présentes au Sommet ont aussi pu entendre le vice-président exécutif international et directeur du recrutement des TUAC, Pat O’Neill, qui a parlé des employeurs à double volet – les entreprises qui ont des employés syndiqués et d’autres non syndiqués – et des stratégies pour recruter les non-syndiqués dans les entreprises qui ont une relation préexistante avec les TUAC.

Paul Meinema, adjoint exécutif au président national des TUAC Canada, a poursuivi dans la même veine en présentant la situation canadienne des employeurs qui jouent double jeu. Le confrère Meinema a parlé de maintenir les initiatives existantes de croissance – telles les campagnes axées sur les travailleurs agricoles et les employés de Walmart – mais il a aussi souligné la nécessité de recruter les milliers de non-syndiqués travaillant pour les principaux employeurs de l’industrie comme Loblaws, Metro, Maple Leaf, Olymel et Cargill.

Dans son mot de clôture, le président national des TUAC Canada Wayne Hanley a lancé le défi aux militants motivés de relever le niveau de coopération, de se rallier aux nouvelles technologies et de mettre à l’essai de nouvelles approches. Le confrère Hanley a aussi réitéré l’engagement total du bureau national de travailler à atteindre la cible de croissance de 2018 et a félicité les participants et participantes à ce fructueux sommet.

« Mais ce qui compte vraiment », a-t-il ajouté en conclusion, « ce ne sont pas les journées qui viennent de s’écouler, mais plutôt ce que nous allons faire à partir de demain. Il s’agit de nous mobiliser pour améliorer la vie des travailleurs et des travailleuses. »

« Cela dépend de nous. Alors, remontons nos manches et mettons-nous au travail. »