Section locale 401 : nouvelle convention collective conclue avec ADM

Calgary – 29 mai 2018 – Tout récemment, les membres de la section locale 401 des TUAC Canada qui travaillent chez la société Archer Daniels Midland (ADM) ont obtenu un nouveau contrat collectif de travail. Aux installations de la compagnie à Calgary, les membres du personnel syndiqué de l’ADM effectuent le tri des grains de céréales, les moulent, en font le mélange et les vérifient.

C’est au bout de plusieurs mois de négociations difficiles avec le groupe mondial de la transformation des aliments que l’entente devant mener à la nouvelle convention collective a enfin été conclue. 

« Si on a pu obtenir cet accord par médiation, ce qui a nécessité des efforts considérables, c’est que le comité de négociation du syndicat a su faire preuve d’une détermination extraordinaire, explique Lee Clarke, qui a assumé le rôle de négociateur en chef aux fins de l’obtention de la nouvelle convention collective. Avec ADM, il est très difficile de s’entendre. D’ailleurs, cet employeur nous a fait perdre pas mal de temps en nous obligeant à nous expliquer devant les tribunaux au cours des dernières années et, pour la négociation du nouveau contrat de travail, la tension a encore été énorme. »

Voici justement quelques-uns des éléments saillants de cette convention collective, qui sera en vigueur quatre ans : 

« Sur un certain nombre de questions, l’ADM avait choisi de se montrer intransigeante, mais la détermination de notre comité de négociation est demeurée ferme et celui-ci est arrivé à repousser plusieurs tentatives de l’employeur visant à nous arracher des concessions, ajoute le confrère Clarke. Les gains réalisés en matière de droits du syndicat contribueront beaucoup à l’amélioration des relations entre l’employeur et les syndiqué(e)s. »

Pour sa part,le président de la section locale 401 des TUAC Canada, Doug O’Halloran, qui prenait également part aux négociations,déclare : « Nous voudrions féliciter les membres de la section locale qui travaillent chez ADM, car ils ont lutté d’arrache-pied. À une époque où les sociétés sont particulièrement grandes et portées à chercher à provoquer les syndicats, il faut que nous ayons la volonté et la force de tenir bon. Voilà précisément ce que ce comité a permis à son syndicat de réussir. »